« Ils vont comme des anges » est une suite, à mon livre « Je suis le Mur ». Les mêmes figures y sont présentes : le Mur, Choses machines et personnes, l’homme égaré, le petit crâne.
Dans ce livre, toujours inédit, j’évoque ce que traverse le monde, suite à la fermeture des frontières. La disparition des routes, qui en découle, empêche l’être humain de librement parcourir l’espace terrestre comme il l’entend. En l’empêchant de tisser sa géographie au rythme de ses propres pas, on le prive de se confronter physiquement à l’espace et au temps. On le prive de se confronter au réel.
le pas empêché tue
et l’espace
et le temps
Pour la réalisation de ce projet, je reçois une bourse d’écriture de la Région Auvergne Rhône-Alpes. Et en 2024, je suis lauréate du Prix de poésie Amélie Murat, décerné par la Ville de Clermont-Ferrand.
Recherche poétique sur les circulations humaines.« Je suis le Mur » est un poème épique sur les vicissitudes intemporelles de l’humanité.
« Ils vont comme des anges » en est un écho.