Dans la même rubrique

• 1 - Une ville s’enfuir !

  À la vue de ce qu’elle voit, un matin d’hiver, la ville est soudainement prise d’une envie de fuir.

• 2 - Chaque jour
  je bâtis ma maison
  avec des copeaux

  six fragments consécutifs extraits de "Chaque jour je bâtis ma maison avec des copeaux".
  Traduit de l’albanais par Élisabeth Chabuel

• 3 - Personne

  intemporalités autour de l’enfance et du sentiment d’isolement.
  Traduit de l’albanais par Élisabeth Chabuel

• 4 - L’aéroport du cœur

  poète devant les changements du monde.
  Traduit de l’albanais par Élisabeth Chabuel

• 5 - Après la tempête

  La poète dresse l’inventaire des résidus ramenés par la tempête et nettoie pour que ses « superbes roses ne s’épanouissent pas sous ce plastique venu on ne sait d’où ».
  Traduit de l’estonien par Eva Toulouze

• 6 - L’isula

  « L’île se devine avant que d’apparaître »

• 7 - Il fait

  « Dans sa main gauche
  la nuit s’étoile »

• 8 - Leurs rêves endormis flottent sur les vagues

  Variations sur l’intime et la guerre, l’exil, la perte.
  Traduit de l’arabe (Liban) par Nabil El Azan

• 9 - Ah ces batailles infinies contre toi !

  « Seule la peur sournoise
  a déclenché
  les boulets de mes pensées... »
  Traduit de l’estonien par Eva Toulouze

• 10 - L’amour en automne

  « Une simple fleur tissée de fil blanc »
  Traduit de l’albanais par Élisabeth Chabuel

• N°11 - Des étoiles dans la bourbe existentielle

  « De jeunes étoiles dans le pauvre ciel humain,
  raffinées comme la surprise »
  Traduit de l’albanais par Élisabeth Chabuel

• N°12 - Le silence tinte comme l’angelus d’un village englouti

  D’après « Cantique des Cantiques » de Marc Chagall

• N°13 - Ce que le temps abandonne un jour à la terre

  « Les images dansent
  avec l’ombre
  de tes souvenirs. »

• N°14 - Instantanés

  « épousseter
  les pierres
  du mur
  dans l’espoir de saisir
  un écho des mains
  qui se meuvent
  derrière »
  Traduit de l’allemand par l’auteure et Marilyne Bertoncini

• N°15 - Ce partir qu’on ne veut regretter

  « On est là
  dans l’épaisseur d’un rêve
  d’une forme de creux
  où l’on s’enfonce d’abord
  tendrement »

• N°16 - Passage de faune

  « tous avancent
  dans la pénombre
  pour passer
  les grands arbres
  atteindre la clairière
  et tenir conseil »

• N°17 - Il y avait du sel

  « et puisqu’il y avait
  la tempête
  sa rumeur mauve,
  sa détresse
  nous étions elle
  et à la fois son contraire
  la peinture aveugle
  du monde à l’envers »

• N°18 - Aujourd’hui j’embrasse un arbre

  « Je veux habiter
  une maison qui te ressemble »
  Traduit de l’italien par
  Marilyne Bertoncini